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 Quand le soleil se fait attendre.
Il y a des matins radieux, innondés de soleil et de chants d'oiseaux. Au jardin les fleurs et les pousses s'éveillent, une belle journée s'annonce. C'est comme un éternel recommencement, chaque jour est un autre jour, et ainsi tourne la roue du destin.
Nous recherchons un sens à notre vie ,nous sommes conscients de la fuite du temps, plus que jamais nous nous accrochons
à cette existence.
Sur le cadran de l'univers, les éléments sont éternels, et nous sommes simples mortels.
Nous avançons comme des pions sur l'échiquier, où chaque case est une tranche du destin,
Les souvenirs reviennent par petites touches, les visages apparaissent comme dans les miroirs sans tain, les êtres chers prennent place comme un rituel, et chacun joue son rôle, en avançant à petits pas,
Les souvenirs s'estompent et les lambeaux d'une vie se déchirent, la mémoire est vacillante comme la flamme d'une bougie dans la nuit. Le tourbillon du destin nous entraine chacun dans une spirale descendante, comme les marches de l'enfer de Dante.
Le cycle ordonné de la réalité agace le poète, rebelle, fait sa rime capricieuse et changeante, comme le peintre ,peint sa réalité poétique, ou impressionniste.
Ses toiles se confondent à son imaginaire fertile et immatériel. Son univers glauque ou sensuel, tourmenté, triste, ou heureux, il se livre sans fausse pudeur, étale ses sentiments et lègue à l'éternité les empreintes de son temps.
A mes amies poètes, écrivains, citoyennes, simplement femmes, je dirai que nous vivons dans un siècle de changement et de bouleversement, ce serait le contexte à écrire et à dire tout haut ce que nos aînées ne pouvaient faire.
Notre université est un monde magique où les sorciers et les sorcières n'ont pas leur place, ce monde nous appartient.
Femmes fortes, dominantes ou supérieures, vives ou volontaires, vous avez toutes votre rôle dans cette société , trop longtemps dirigée par les hommes.
Vous ne menez pas de bataille dans l'écologie, ni en politique, ni dans les grandes entreprises, ni dans les banques, vous êtes partout à la fois.
Vous avez le beau rôle des femmes parfaites, des femmes mûres, loin d 'être mises au rancart, vous êtes présentes,
Vous avez trop de choses à donner.
Loin de vouloir ressembler à des modèles des magazines, vous êtes des modèles, oh, combien
précieuses, Vous êtes indispensables à vos aînés, votre famille, votre conjoint, vos enfants, petits enfants et vos amis
Votre rôle n'est pas celui de la femme idéale, pour vous conformer au regard de chacun, ni de correspondre à des standards.
Votre combat est celui de tous les jours.
Trente ans, et l'égalité en tête ?
NON. vous ne montez pas au front. Vous savez faire avancer les choses, sans faire les choses politiquement incorrects
Se prendre en main, améliorer votre condition de vie, recouvrer votre statut et vos droits ancestraux.
Retrouver vos racines, symbole de pouvoir et de hiérarchie.
Je brosse les portraits de mes amies, en quelques lignes, c'est trop court, ce n'est pas assez, ce
ne sont que des réflexions, quelques pages d'écriture pour vous exprimer mes pensées.
Les amies chanteuses chantent le langage universel pour traduire un message, celui du rapprochement et de l'amitie, celui de leur coeur, de leurs émotions.
Vous démontrez ainsi au monde que la force tranquille peut provoquer d'énormes changements.
Thu Hà
Le 11 août 2010
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